Mes pires galères et anecdotes en taxi

Lors de nos voyages, il n'est pas rare de devoir faire face à des chauffeurs de taxi. La véritable difficulté ne réside généralement pas dans le fait de trouver un taxi, mais plutôt dans la communication et la négociation d'un tarif équitable. Souvent, il faut discuter dans la langue locale, car peu de personnes parlent français ou anglais, surtout lorsque l'on se retrouve dans des zones isolées, loin des centres touristiques. C'est précisément dans ces situations que se produisent de nombreuses anecdotes, parfois même des mésaventures.

Se retrouver dans un faux taxi en Serbie
Pour rejoindre l'aéroport, nous avons choisi de prendre un taxi, une option toujours plus pratique, surtout à trois. Nous nous sommes dirigés le long des quais à la recherche d'un taxi officiel, car nous tenions à éviter les faux taxis. Lorsque nous avons finalement trouvé un vrai taxi, le chauffeur nous a orientés vers un autre véhicule, dont les couleurs ne correspondaient pas aux taxis officiels, tout en nous assurant qu'il s'agissait d'un bon taxi. Sur le moment, nous avons décidé de le prendre.
Avant de partir, nous avons convenu d'un tarif avec le chauffeur, qui était légèrement supérieur aux prix habituels, mais nous avons accepté. À peine installés dans le taxi, nous avons remarqué que le chauffeur était en pleine visio avec sa mère sur Skype, ce qui était plutôt inquiétant ! Rapidement, nous nous sommes retrouvés coincés dans des embouteillages, mais cela n’a pas semblé le déranger, car il a commencé à rouler sur la voie du tramway, ignorant complètement les règles de circulation. Arrivés à un feu rouge, il a eu l’idée de monter sur le trottoir à droite pour tourner sans attendre, tout en continuant sa conversation avec sa mère.
Une fois sur l'autoroute, il a mis les gaz, doublant tous les autres véhicules à une vitesse impressionnante. Je dois admettre que nous sommes arrivés très rapidement à l'aéroport, ce qui était un bon point, mais la situation n'était pas rassurante. Cependant, à notre arrivée, le chauffeur ne nous a pas déposés à l'endroit habituel réservé aux taxis, mais à l'entrée du parking. Après avoir payé le tarif négocié, nous avons croisé la police, qui s'apprêtait à contrôler notre conducteur. Cela a renforcé ma conviction qu'il s'agissait bien d'un faux taxi.

En Russie, monter dans un faux taxi c'est recevoir des faux billets
En Russie, il est impératif de négocier le prix de la course avant de monter dans le taxi. Il existe même plusieurs applications qui permettent de calculer le tarif approprié en fonction de la destination. À Moscou, les taxis sont omniprésents, donc trouver un véhicule ne pose jamais de problème. Cependant, il est tout aussi courant de tomber sur de faux taxis, ce qui peut compliquer les choses.
Un jour, nous avons approché un taxi pour discuter du prix avant de monter. Une fois à l’intérieur, le chauffeur a retiré le panneau "Taxi" qui était accroché au-dessus de sa tête juste avant de démarrer. À ce moment-là, nous avons compris qu’il s’agissait d’un faux taxi, bien que celui-ci ait eu l'air officiel. La course s'est déroulée sans accroc, et à la fin, nous avons payé sans problème.
Cependant, plus tard, lorsque nous avons essayé d’utiliser la monnaie rendue par le chauffeur dans un magasin, le commerçant nous a informés que c’étaient des faux billets. Sans aucun doute, nous avons réalisé que nous avions été victimes d'une escroquerie. En résumé, il semble qu'en prenant un faux taxi, on s'expose également à recevoir de la fausse monnaie. Cette expérience nous a vraiment fait prendre conscience de la nécessité de rester vigilants lors de nos déplacements.

Monter dans une kangou à Kiev
Ce n'est peut-être pas l'anecdote la plus incroyable, mais tomber sur un taxi en Renault Kangoo à Kiev est certainement un sacré coup de chance, voire une rareté dans toute la ville, si ce n’est même le pays. En montant dans le véhicule, nous avons vite réalisé que le chauffeur ne parlait pas un mot d'anglais. À chaque fois qu'il croisait une voiture de luxe, comme une Mercedes ou une BMW, il ne pouvait s'empêcher de lancer "mafia" en riant. Sur le moment, c'était assez amusant et cela ajoutait une touche d’humour à notre trajet.
Cependant, en y repensant, l’histoire semble un peu moins palpitante à raconter. Cela dit, cette expérience a illustré de manière humoristique le contraste entre les différents types de véhicules sur les routes de Kiev, et cela reste un souvenir mémorable de notre voyage.

Prendre le taxi en Chine à Wuhan
Nous prenons régulièrement le taxi pour traverser toute la ville de Wuhan. Oui, tu as bien entendu, Wuhan, mais c'était en 2014, bien avant que le virus ne fasse parler de cette ville. À l'époque, une course de 30 minutes nous coûtait environ 6 €. Étonnamment, de nombreux chauffeurs refusaient de nous prendre, et nous n'avons jamais vraiment compris pourquoi. Peut-être que cela ne valait tout simplement pas la peine pour eux.
Nous connaissions bien le prix habituel ainsi que le chemin à emprunter. Cependant, lors d'un retour tardif un soir, notre chauffeur a semblé se perdre. Il a même eu l'audace de s'arrêter sur l'autoroute pour consulter une carte en papier, plutôt que de se fier à son téléphone. Après un certain temps à essayer de le guider, nous sommes finalement arrivés à destination, mais là, il a tenté de nous faire payer un tarif exorbitant. Nous avons insisté en lui expliquant que le prix habituel était de 6 €. C'était une situation délicate : je ne parlais pas un mot de chinois, et lui ne comprenait pas l'anglais. Je me demande encore aujourd'hui s'il a vraiment fait semblant de se perdre ou s'il s'agissait d'une simple confusion.
Plus tard, à Pékin, nous étions six personnes à attendre un taxi. Un chauffeur a accepté de nous prendre tous les six dans sa voiture. Nous étions donc cinq à l'arrière et un à l'avant, entassés comme des sardines. Le chauffeur, avec un sourire, nous a même confié que son record était de huit passagers, avec six à l'arrière et deux à l'avant, dont l'un d'eux était assis sous la boîte à gants. Cette expérience a ajouté une touche d’humour à notre aventure, mais elle illustre également l'improvisation et l'originalité des chauffeurs de taxi en Chine !


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